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LOUIS ALEXANDRE FOSSERIES BARON DE GONNES
(1775 - 1854)

Les Fosseries sont à l'origine, seigneurs du petit village de Gonez où ils possédent un château. Dès le XVI leur arbre généalogique est enrichi par une union avec les barons de Castelbajac. La famille s'implante à Tarbes en l'an X, lors du mariage de Louis-Alexandre et de Gabrielle de Verges, fille de Dominique de Vergès syndic général du Païs, comte de Bigorre et subdélégué de l' Intendant.
Très discret pendant la période révolutionnaire et l' Empire, recommandé par le marquis de Villeneuve, préfet des Hautes-Pyrénées, Louis-Alexandre est nommé maire de Tarbes en décembre 1814 par Louis XVIII, suite à la démission du baron de Castelnau. "Dévoué de coeur et d'âme à la personne du fils de Saint-Louis" il reste fidèle aux convictions paternelles.
Jean-François, son père député de la noblesse aux Etats Généraux de 1789 clamait haut et fort que le système féodal était "la perfection de l'état social" ce qui lui a valu réclusion durant la fièvre révolutionnaire.
Louis-Alexandre remplit les fonctions municipales durant la Restauration, de1814 à 1830. Période , où le pouvoir central garde un contôle serré sur les communes en nommant les maires "seuls chargés de l'administration" communale et au sein de laquelle ils décident de tout. Il multiplie les preuves de fidélité à la monarchie: adresse élogieuses à Louis XVIII, réception à Tarbes des duchesses d'Angoulême et du Berry, construction d' une chapelle expiatoire pour Louis XVI dans la cathédrale, érection d 'un monument commémoratif au duc de Berry ou bien encore en décembre 1814 un abandon au Roi de toutes les sommes réquisitionnées par l'ancien gouverneur. A Tarbes il est de ceux de la sphère officielle ralliée au pouvoir, alors que le "coeur de la classe aisée est infidèle aux Bourbons".
L'avènement de Louis-Philippe l' amena à céder ses fonctions à l' avocat Ferré. Durant ce premier tiers du XIX siècle, la construction de la caserne de cavalerie transforma le paysage deTarbes, étendant sa sphère vers le Sud. Le baron de Gonnes et son conseil municipal convaincus de l' intérêt d' une telle installation, bien aidé par le préfet se montra très actif pour faire aboutir le projet. Son oeuvre majeure fut l' achat du nouvel hotel de ville. Le baron de Gonnes, maire royaliste légitime, fait du manoir aristocratique de la famille de Castelnau la nouvelle mairie.
Il se consacra aussi à l' exploitation d' une scierie de taille moyenne aux revenus modestes, issue de l' héritage Verges, et située près de la place du marché aux cochons. Chevalier des Ordres de Saint-Jean de la légion d' honneur, il meurt à Tarbes à l'âge de soixante neuf ans dans sa propriété du Bourg-Vieux, très près de l' hôtel de Castelnau.

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Source: archives municipales