Les champs de repos Tarbais d' hier à aujourd'hui



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LA GARDE de CHAMBONAS LOUIS
1796-1876

 

Louis Joseph François de la Garde naquit le 29 septembre 1796 à Saint-Pierre de Guernesey, colonie anglaise où son père Louis Joseph, baron de Chambonas, lieutenant-colonel de cavalerie du Roi, chevalier de Saint-Louis, domicilié au château de la Combe, diocèse de Viviers, et sa mère, Marie-Magdeleine de Kladt, avaient émigré. Entré dans les mousquetaires à l'âge de 19 ans, il est licencié dès le 31 décembre 1815. Engagé dans la Légion du Cantal le 21 février 1816, il continue sa carrière au 6iè régiment de la Garde royale dont il est licencié par Louis-Philippe. Affecté aux 34iè, 69iè, 73è et 63è régiments de ligne (dont il devient colonel le 7 janvier 1852), il participe à la campagne d'Espagne en 1823 (11 avril au 18 novembre) qui lui valut d'être fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 novembre. Il sera promu officier le 8 octobre 1845. Il est mis à la retraite, pour ancienneté de service, par décret du 12 mars 1856, avec une pension de 2760 f..
Il peut dorénavant se consacrer à la vie politique à Tarbes où il avait épousé, le 10 juin 1818, Catherine Jacquette Rosalie Dupoey. Le maire en charge à Tarbes, Ferré, ayant été suspendu en juin 1857, il est nommé à cette fonction le 28 août de la même année et la conserve jusqu'à la chute du Second Empire, le 2 octobre 1870 précisément. Il mène alors une ambitieuse politique de grands travaux (construction de la tour Massey, de la gare, ouverture d'une rue de 18 mètres y menant depuis la place du Maubourguet, création d'une voie conduisant au jardin Massey depuis ce lieu, prolongement de la rue Larrey, agrandissement du cimetière Saint-Jean…). Il stimule la vie économique par la création d'une foire annuelle aux chevaux, mules et mulets,et d'un concours régional avec exposition de produits agricoles et industriels. Il encourage la pratique religieuse par l'embellissement de l'église Saint-Jean (pose de vitraux, édification de la tour), et la reconstruction de la chapelle Sainte-Anne. Il procède aussi à des embellissements (statues de Placide Massey ou du baron Larrey, plantation d'arbres aux allées Napoléon). Il est, enfin, l'auteur d'une adresse' présentée à Napoléon III lors de son passage à Tarbes, en 1859.
Son action en tant que conseiller général élu le 12 mai 1858, suite à la démission de Raymond de Ségur d'Aguesseau, est beaucoup plus mal connue. Ce candidat du gouvernement largement réélu le 19 juin 1864 (1 546 voix sur 1 567 suffrages exprimés), n'acheva pas ce mandat en raison de la dissolution du Conseil général qui suivit la chute du Second Empire.
Il décède à Tarbes le 19 mars 1876 et est inhumé au cimetière Saint-Jean où il retrouve son épouse. Resté sans héritiers naturels, il légua sa fortune (succession de 27 279 F) à Marie de Mauclère, veuve Boussès de Lagrange, et fit des dons à Saint-Vincent-de-Paul, à l'asile Saint-Frai, à l'hospice de Tarbes, au bureau de bienfaisance et à ses deux domestiques.

 

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