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SYLVIE BOUCHOU
1866-1934

C' est une figure plutôt atypique car c'est une femme active, contrairement aux autres femmes fortunées du XIXe siècle qui n'existent qu'au travers de leur famille ou de la position sociale de leur mari.
Sylvie Bouchou est issue d'un milieu modeste. En 1860, son père est un simple artisan cloutier et sa mère est couturière. Dix ans plus tard, son père est professeur d'escrime à la naissance de sa fille Marie Louise. La présence à cette naissance du notaire Alexandre Carrère, époux de Louise Deville, héritière fortunée de la célèbre famille de politiciens républicains, prouverait que la famille Bouchou ait acquis une position importante dans la société tarbaise.
Maître Carrère dresse également le contrat de mariage de Louis Sauzé et Sylvie en 1887. En 1893, son père Jacques Bouchou est propriétaire au 24 rue Larrey. Fine lame, il est directeur de la Société de Gymnastique et d'Escrime fondée en 1878, plus connue sous le nom de la " Bigourdane ". Plusieurs disciplines y sont enseignées : exercices d'ensemble, travail aux engins par sections, leçons d'escrime, de canne, de boxe et de danse. Ces activités visent à " développer les forces physiques par l'emploi d'exercices de gymnastique raisonnée ". Sylvie pratique la gymnastique dès son plus jeune âge et montre des aptitudes : elle donne des représentations au théâtre Caton à quatorze ans où elle est très applaudie.
Son père fait également des démonstrations d'escrime et demande en 1881 pour elle au maire de Tarbes, Vincent Lupau, l'attribution d'un poste de professeur de gymnastique dans une école communale . Dès 1887, elle est professeur de gymnastique et tient avec son mari Louis Sauzé une salle de gymnastique 1 rue Maransin à Tarbes. Le couple vit juste au dessus de la salle. Veuve dès 1913, elle décède en 1934.

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Source: Archives municipales ( Sandrine Braun )